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Béatrice Sabouret, directrice de l’agence de communication et d’information du groupe La Poste à Bordeaux

Béatrice Sabouret, directrice de l’agence de communication et d’information du groupe La Poste à Bordeaux

En binôme avec Marta AVRAMOVA, étudiante bulgare en Doctorat de Microbiologie/Oenologie à l’Université de Bordeaux

Comment avez-vous entendu parler du programme Alumni ?

C’est Robert Ghilardi de Benedetti d’Invest in Bordeaux qui m’a proposé de participer au programme Alumni dont j’avais entendu parler par des proches eux-mêmes engagés.

Présentez-nous votre filleule

Marta vient de Sofia en Bulgarie, elle a 24 ans.
Elle est doctorante et a préparé à Bordeaux une thèse sur la génomique fonctionnelle des brettanomyces (levure parfois présente dans le vin et responsable des odeurs d’écuries, sueur…).

Marta est très autonome, chacune de nos rencontres est un plaisir même si j’en suis souvent l’instigatrice.

Comment s’est fait le « match » ?

C’est Marta qui m’a choisie et est venue me chercher pour être sa marraine.
Il n’y a pas de lien évident entre ses études et La Poste…
et alors ? Je ne recherchais pas particulièrement un profil en gestion ou en communication, j’ai laissé venir. Le but est d’accompagner un étudiant quel qu’il soit.
Je prends beaucoup de plaisir dans cet engagement dans lequel je me reconnais.
Je ne me sens forcée de rien. La relation a très bien fonctionné même si je suis la plus proactive de nous deux.

Votre Alumni est-elle entrée en contact avec votre entreprise ?

Elle est venue passer plusieurs demi-journées à La Poste.
Je lui ai fait visiter deux de nos sites dont un site innovant (un espace de co-working en open-space). Je l’ai invitée à assister à une réunion avec représentants d’autres entreprises.

Et puis elle a eu l’occasion de passer avec nous une soirée en famille.

Quelles sont les motivations qui vous poussent à participer à ce programme ?

L’envie de faire découvrir Bordeaux à des étrangers qui véhiculeront une image positive d’une ville dynamique. Et puis le désir de faire connaitre La Poste qui est une entreprise en pleine transformation, en pleine mutation, comme la ville que je participe à lui faire découvrir.
J’étais désireuse de lui faire partager un peu de notre art de vivre.
Il s’agit également d’un engagement citoyen vis à vis de jeunes éloignés de chez eux.
Si j’avais des enfants dans cette situation, j’aimerais qu’ils soient accueillis ainsi.

Qu’est-ce que ce programme vous apporte ?

J’y croise des parrains avec lesquels je réseaute bien sûr mais ce réseau-là a une dimension différente car on n’est pas là pour soi… et cela donne du sens et un point de convergence fort entre les parrains et les marraines.
D’ailleurs nous parlons davantage ensemble de nos filleuls que de nos activités, cela nous décentre un peu.

Bordeaux Alumni, et après ?

Je m’engage à nouveau !

Interview réalisée par Guillemette Bardinet

RAJI Mohammed Amine est marocain, il étudie à Bordeaux

RAJI Mohammed Amine est marocain, il étudie à Bordeaux

Raji est étudiant en Master 1 de Management à l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises) après une Licence Professionnelle et une première année de Master en Stratégie et Management de l’innovation au Maroc.

Actuellement en stage de fin d’études en marketing, il compte l’année prochaine terminer son master 2 avant de rentrer chez lui.

Première vision de Bordeaux, premières impressions ?

Une très belle ville, propre et sûre, pleine de jeunes et où il fait beau. J’ai apprécié le fait de voir des gens faire du sport le long de la Garonne.

Le cliché que vous aviez en tête et qui s’est avéré vrai ?

Une ville calme, propre et verdoyante.

Le cliché que vous aviez en tête et qui s’est avéré faux ?

Des gens très ouverts et chaleureux. A l’école, c’était difficile de créer des liens.

Justement, Bordeaux ville d’accueil, de bienveillance envers les étudiants étrangers ?

J’ai été très bien accueilli par les services administratifs de mon école, et par mes professeurs.
Par contre les camarades de classe, même s’ils sont cultivés et respectueux, m’ont semblé peu ouvert aux étudiants étrangers.
J’ai essayé de m’intégrer à travers des associations dans lesquelles je jouais un rôle actif mais cela n’a pas été facile.

Bordeaux ville dynamique ?

Oui, une ville qui bouge, pleine de nouveaux projets : la Cité du vin, la Cité numérique, l’aéronautique et les biotechnologies qui se développent de plus en plus.

Un lieu bordelais très « étudiant étranger friendly » ?

La Place de la victoire.

Bordeaux ville chère ?

Cela dépend ! Si l’on compare à ma ville d’origine Casablanca, c’est plus cher. Mais si on compare à Paris ou à Londres, c’est beaucoup moins cher, avec une qualité de vie supérieure.

Un bon plan à partager ?

Visiter le Jardin Public, passer un week-end à Arcachon.

Vos promenades favorites dans Bordeaux ?

Les quais, la rue Sainte-Catherine, le Jardin Public et le Jardin Botanique.

Sortir de Bordeaux pour aller où ?

A Arcachon, au Cap-Ferret, à la dune du Pilat, à Bayonne…

Ce que vous êtes fier d’avoir fait ?

Des efforts d’intégration!
En fréquentant des étudiants de différentes nationalités et en maintenant le contact.
Ainsi j’ai joué un rôle actif dans des associations et contribué à leur développement.
J’ai intégré l’association de notre école (IAE Big) pour qui j’étais chargé des partenariats avec les entreprises. Tous les membres étaient français, il y avait une bonne ambiance. Grâce à cette fonction j’ai pu rencontrer un entrepreneur marocain. J’ai par ailleurs créé quelques liens avec des décideurs économiques grâce à Bordeaux Alumni.

Etes-vous déjà entré dans un intérieur bordelais ?

Oui, quelquefois, chez des camarades de classe.

Bordeaux ville de labeur ?

J’ai constaté que les gens travaillent bien et sont sérieux, ce que j’apprécie.

Bordeaux ville de privilégiés ?

Je crois que tout le monde y a sa chance. Une ville d’égalité, de justice à mon avis.

Bordeaux ville pleine d’énergie ?

Ville pleine de jeunes, ville où une bonne partie de la population pratique le sport. J’y perçois les personnes comme dynamiques et actives.

Bordeaux ville connectée ?

L’IAE par exemple a plusieurs partenariats avec d’autres écoles à l’international et plusieurs établissements professionnels. Le fait de vivre à Bordeaux est une chance, à condition de bien s’entourer et de savoir saisir les opportunités.

Votre avis sur le campus bordelais ?

Celui-ci est bien organisé, bien desservi.
J’adore le campus de mon école qui est tout neuf avec des équipements spécialisés. Je sais que la tâche n’est pas terminée mais les conditions des standards internationaux sont déjà là.

La culture est-elle accessible aux étudiants étrangers ?

Oui, bien sûr.
Il y a différentes manifestations culturelles organisées par la Ville ou par l’Université. Les musées et les bibliothèques sont très intéressants.

Votre musée préféré ?

Le Musée d’Aquitaine

Votre lieu de sortie favori ?

Les restaurants sur les quais au bord de la Garonne.

Bordeaux en trois mots clefs ?

Bien être, sécurité, diversité.

Votre quartier préféré ?

La ville de Pessac pour son côté nature et son calme. J’ai pu y faire du sport tout le temps.

La plus grosse qualité de Bordeaux ?

La diversité culturelle.

Ce qui ne doit pas changer ?

Les espaces verts, les jardins, les parcs.

Votre place préférée ?

Le Miroir d’eau

Votre expression bordelaise favorite ?

Chocolatine

Votre poète français préféré ?

Victor Hugo

Un souvenir précieux ?

La soirée de lancement de Bordeaux Alumni dans les salons de la Mairie de Bordeaux.

Vous reviendrez à Bordeaux ?

Oui, pour étudier ma deuxième année de Master.
Mais après avoir obtenu mon diplôme et être reparti au Maroc. Et j’y reviendrai certainement un jour avec ma femme.

Une chose à dire, à demander au Maire de Bordeaux ?

Qu’il prenne soin de la liberté actuelle accordée aux jeunes.
Qu’il incite les citoyens bordelais à accueillir les étrangers plus chaleureusement.

Le plus beau projet pour la ville ?

La Cité numérique : ça permet à la ville de s’adapter aux nouveaux impératifs.

Votre « événement » bordelais préféré ?

Le Marathon de Bordeaux, malgré le fait que la participation soit trop chère.

Votre bilan bordelais ?

J’ai passé une très bonne année, et j’en garde de très beaux souvenirs.
J’ai fait du bon travail au niveau de mon école et j’ai eu de bons résultats. J’ai établi plusieurs contacts et je me suis bien amusé.
L’intégration reste difficile, il faut fournir beaucoup d’efforts pour faire sa place auprès des bordelais.

Qu’est-ce qu’Alumni en quelques mots ? Qu’est-ce que le programme Alumni ?

C’est un programme bénéfique aux étudiants et aux chefs d’entreprises, à travers la mise en réseau, le partage d’expériences, d’idées et de conseils. En tant qu’étudiant étranger, j’ai trouvé cette expérience unique et valorisante. Je reste en contact avec mon parrain et plusieurs Alumni. Je remercie infiniment le Comité d’organisation du programme.

Resterez-vous en contact avec la communauté Alumni ?

Oui sans doute, avec les alumni, mon parrain, et les chefs d’entreprise désireux d’échanger.

Qui est votre parrain et comment s’appelle son entreprise?

Mon parrain est Eric Fouillade, il est responsable des ventes dans une entreprise qui fabrique du carton ondulé, SMURFIT KAPPA.

Votre parrain a-t-il joué le jeu d’ALUMNI ?

Oui, il était vachement aimable, chaleureux et plutôt amical, c’est ce que j’ai le plus apprécié.
Je garde le contact avec lui, et je l’inviterai à visiter mon pays.
Son entreprise innovante ne cesse de s’adapter aux besoins de sa clientèle, ce qui m’intéressait beaucoup car j’ai reçu une formation en innovation et ses conseils m’ont énormément servi pour avoir une idée de ce qui se passe réellement dans le monde professionnel dans ce domaine.
Nous nous sommes rencontrés pas mal de fois pour discuter autour d’un plat ou d’un verre.

Bordeaux Alumni…. et après? Comment voyez-vous la suite ?

Londres Alumni, ou Casablanca Alumni.
Ca dépend de mes projets futurs, de si j’effectue un Doctorat à Londres avant de rentrer au Maroc, ou de si je rentre directement au Maroc pour transmettre cette idée d’Alumni et diffuser l’information sur Bordeaux pour les marocains voulant investir en Europe.

Enfin je voudrais remercier toute la communauté Alumni et spécialement, Bordeaux Gironde Investissement pour tous les événements d’une grande valeur ajoutée.

Corentin Bernard, directeur Général “les Ortigues”

Corentin Bernard, directeur Général “les Ortigues”

En binôme avec Jingyun “Elodie” CHEN, étudiante en Master II MSc Ingénieur Commerciale/Manager de projet à INSEEC Bordeaux

Qu’est-ce qui vous a poussé à participer au programme Bordeaux Alumni?

Je donne de temps en temps des cours à l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises). Que les étudiants soient des ambassadeurs de notre ville a beaucoup de sens. Ce programme est important et participe au rayonnement de Bordeaux.

Comment êtes-vous entré en contact avec votre Alumni?

Je suis intéressé par la Chine, pays avec lequel je travaille. Je participe à Vinexpo Hong Kong. Mais c’est pourtant Elodie, (c’est le prénom français que mon Alumni s’est choisi) qui est venue vers moi. Le système de « Match » par le biais duquel on est contacté ou l’on contacte notre binôme est bien fait.

Que pensez-vous de votre Alumni?

Par certains côté elle m’a épaté, sa curiosité et son dynamisme m’ont impressionnés. Alors qu’elle n’était pas rentrée chez elle depuis un an et demi elle a choisi de voyager et de partir en Finlande. Je pense qu’elle connait mieux l’Europe que moi.

Elodie est-elle entrée en contact avec votre entreprise?

Oui, absolument. Nous avons fait une réunion sur Hong Kong aux Ortigues, à laquelle Elodie a participé, elle a pu visiter la société, connaître son histoire. Elle y a passé une demi-journée, je ne sais pas si elle a tout compris mais nos échanges ont été intéressants.

Le bilan est donc positif?

Très positif, intéressant, évident.
Je pense que je vais rempiler.

Delia Bolaños, Exporter Alumni dans son pays

Delia Bolaños, Exporter Alumni dans son pays

Delia est Mexicaine de la ville de Mexico.

Elle étudie à l’Université Bordeaux Montaigne en Master d’Histoire de l’Art et Patrimoine après une Licence de Communication Culturelle à l’UNAM (Université National Autonome du Mexique) à Mexico.

C’est par sa colocataire marocaine (Sawssane Bensalah) de l’année dernière qu’elle a entendu parler du programme Alumni.
Elle a postulé avec succès.
Delia est curieuse et cultivée, elle aime sortir des sentiers battus. Lycéenne boursière au Lycée franco-mexicain de Mexico, Delia a eu un professeur bordelais de littérature française et philosophie (Thierry Guichard). C’est grâce à lui qu’elle a choisi la capitale Girondine.

Première vision de Bordeaux, premières impressions?

Je suis arrivée à la gare Saint-Jean avec 4 valises et personne pour m’aider, le CROUS (service public d’aide aux étudiants) était fermé. J’ai vite compris que j’allais commencer une véritable aventure. Une fois installée j’ai passé à Bordeaux une fin d’été agréable. L’architecture est fascinante.

Le cliché que vous aviez en tête et qui s’est avéré vrai?
Que les bâtiments sont bien entretenus.

Bordeaux ville d’accueil, de bienveillance envers les étudiants étrangers?

Oui, envers tous les étudiants, français ou étrangers.

Bordeaux ville dynamique?

Ville en pleine croissance, avec des efforts sur les transports mais cela se vérifie moins dans la métropole qui semble bénéficier de moins de moyens.

Les étudiants français sont-ils accueillants vis à vis des étudiants étrangers?

Ils sont un peu indifférents, c’est plus facile avec les étudiants étrangers. On s’organise avec les associations comme Latino Mex Bordeaux ou le groupe Facebook de ma résidence étudiante.

Un lieu bordelais très « étudiant étranger friendly »?

La place de la Victoire et la MAC (salle de concerts dans le domaine universitaire de Pessac).

Bordeaux ville chère?

La vie en soi n’est pas très chère mais si on veut aller dans un vrai resto ou habiter en centre-ville ce sera coûteux.

Un bon plan à partager?

Prendre le petit déjeuner chez soi, déjeuner aux restaurants universitaires du CROUS (formule complète à 3,25 €) pour épargner pour les sorties aux bars, au cinéma, etc. Il faut aussi profiter des tarifs étudiants des musées et des bons plans de l’application ISIC.

Vos promenades favorites dans Bordeaux?

Les églises, les quinconces, les quais, le trajet du Batcub jusqu’à Lormont pour aller au Parc de l’Ermitage (magnifique pour pique-niquer).

Avez-vous déjà partagé le repas d’une famille bordelaise?

Oui, je me suis liée avec une auditrice libre de la fac avec qui j’ai sympathisé et qui m’a invité chez elle.

Bordeaux ville connectée?

Connectée au reste du monde mais pas assez reliée au reste de la Métropole qui est pourtant dynamique, tout le monde ne vit pas en centre-ville, le lien n’est pas assez fluide.

Votre avis sur le campus bordelais?

Le campus de la Victoire j’adore.
Mais les campus à Talence et à Pessac sont peu conviviaux, mal éclairés et pas assez bien desservis.

La culture est-elle accessible aux étudiants étrangers?

Elle est accessible aux étudiants de manière générale.

Votre musée préféré?

La Galerie des Beaux-Arts où il y a régulièrement une nouvelle expo à découvrir, j’ai adoré la toute dernière, « Les Bacchanales modernes ». Le M.U.R. de Bordeaux, le musée en plein air de l’association Pôle Magnetic où l’on présente chaque mois une nouvelle performance de street art (les artistes sont locaux, nationaux et même internationaux).

Votre lieu de sortie favori?

Les places Camille Julian et Fernand Lafargue avec ses petits commerces typiques et la super boulangerie La Fabrique.

Bordeaux en trois mots clefs?

Innovation, culture, ouverture.

Vous travailliez chez vous? Dans les bibliothèques?

A la bibliothèque de lettres ou à la bibliothèque de Mériadeck, sinon chez moi.

Que rapporter de Bordeaux?

Du vin, du formage, quelques numéros de la revue Le Festin et le souvenir d’une belle expérience avec la préparation du dossier Unesco de la cité Frugès construite à Pessac par Le Corbusier.

Une chose à dire, à demander au Maire de Bordeaux?

Merci de travailler à faciliter les démarches des étudiants étrangers et à équilibrer les offres extra- scolaires proposées par les facs qui varient beaucoup d’une fac à l’autre. Merci aussi de travailler à améliorer les conditions de vie des étudiants avec moins de possibilités économiques.

Votre « événement » bordelais préféré?

Novart, Bordeaux fête le vin, le FIFIB (Festival International du Film Indépendant de Bordeaux) et MACLA (Muestra de Arte Contemporáneo Latino Americano).

Qui est votre « marraine »?

Mariette Brenier qui a monté une société de graphisme et communication qui s’adresse aux PME.

Votre marraine a-t-elle joué le jeu d’ALUMNI?

Oui, elle m’a parlé de son travail, du développement de son projet, j’ai même participé à la recherche du nom de sa société qui est en cours. Elle est venue de Blois et a donc partagé son expérience de l’intégration avec moi. Nous avons également échangé concernant l’histoire de l’art, elle a très bien joué son rôle.

Que retenez-vous de cette expérience?

Alumni est un très bon programme.
Je me suis rapprochée des domaines de pointe et d’innovation et c’est intéressant et éventuellement transposable à ma ville, à mon pays.
À ce titre, j’aimerais participer au lancement d’un jumelage entre Bordeaux et la ville de Léon au Mexique. De retour dans mon pays je souhaite m’y investir, ma participation au programme Alumni y prendrait tout son sens, pour passer d’ambassadeur à acteur de la prise d’une décision qui impliquerait Bordeaux.

Interview réalisée par Guillemette Bardinet

Lika Tchipashvili, étudiante à l’Université Bordeaux Montaigne

Lika Tchipashvili, étudiante à l’Université Bordeaux Montaigne

Lika Tchipashvili est géorgienne.
Elle est en master 2 «Histoire et Philosophie des Sciences» à l’Université Bordeaux Montaigne.

Lika a intégré le programme Bordeaux Alumni en novembre 2015, année où elle a également endossé pour un an le rôle de jeune Ambassadrice de la Géorgie en France.
Sélectionnée sur concours, elle a pour mission de favoriser les liens avec de jeunes géorgiens résidant à l’étranger et de faire connaître la Géorgie et sa culture aux jeunes étrangers.

Première vision de Bordeaux, premières impressions ?

Ville majestueuse, impressionnante et très « chic ».

Bordeaux ville d’accueil, de bienveillance envers les étudiants étrangers ?

Oui, surtout l’Université Bordeaux Montaigne qui a une grande tradition d’accueil des étudiants étrangers dans de bonnes conditions.

Bordeaux ville dynamique ?

Sûrement. Une référence mondiale en termes de dynamisme. Ma première visite à Bordeaux remontait à 2010.
En six ans la ville a énormément changé avec ses nouveaux projets comme le Pont Chaban Delmas, le nouveau stade, la Cité du Vin, l’extension des lignes du tram etc.

Un bon plan à partager ?

Se détendre Place Camille Julian à la terrasse d’un café, puis entrer dans le cinéma Utopia, et enfin, traverser le Pont de pierre à pied pour ressentir la magie de Bordeaux.

Vos promenades favorites dans Bordeaux ?

Les Quais de la Garonne.
Pour moi, c’est Le lieu bordelais: agréable, relaxant, mais aussi audacieux et impressionnant.
On se sent à mi-chemin entre le présent et le passé quand on contemple le fleuve et qu’on admire l’architecture des quais. De plus, l’éclairage est vraiment féérique avec ces lampions colorés. Tout cela me fait rêver et m’inspire.

Sortir de Bordeaux pour aller où ?

A Arcachon, pour monter en haut de la plus haute dune d’Europe, la dune du Pyla et puis à Lacanau pour se baigner à l’océan.

Ce que vous êtes fière de montrer ?

La Place de la Bourse, lieu merveilleux, authentique et si bordelais.

Bordeaux ville de privilégiés ?

Oui, surement, je dirais que vivre dans ce site Patrimoine mondial de l’UNESCO c’est déjà un privilège.
Et puis c’est une ville où l’on profite de la qualité de l’air, des transports publics, des espaces verts et évidemment du vin et de l’architecture.

Bordeaux ville cosmopolite ?

Plutôt « bordelaise ».

Votre avis sur le campus bordelais ?

C’est l’un des meilleurs campus européen avec ses espaces verts, bibliothèques, salles de sport, cafétérias, cité U et restaurants universitaires.
Il nous offre un cadre de vie vraiment pratique et convivial.

Bordeaux en trois mots clefs ?

Miroir d’eau, Architecture, Vin.

Votre quartier préféré ?

J’aime le quartier Gambetta entouré d’immeubles du 18me siècle, et situé à proximité de la librairie Mollat.

Que pensez-vous de la relation que Bordeaux entretient avec son vin ?

C’est une relation particulière.
L’ouverture de la Cité du Vin illustre la volonté de la Ville de présenter certes son offre bordelaise, mais également de découvrir la culture viti-vinicole d’autres pays.
En ce sens, je me réjouis car en 2017, la Géorgie (en tant pays qui produit du vin depuis 8 000 ans), sera le premier pays invité par la Cité du Vin à faire connaître sa viticulture aux Bordelais.

Le plus gros défaut de Bordeaux ?

Les embouteillages.

La plus grosse qualité de Bordeaux ?

Ses transports publics.

Votre place préférée ?

La place des Quinconces, surtout en automne quand elle est totalement recouverte de feuilles mortes, c’est magnifique.

Votre lieu dérobé préféré ?

La Foire aux Plaisirs.
Les Manèges de Bordeaux avec les attractions et les gourmandises.

Le plus beau projet pour la ville ?

Le Miroir d’eau, Bordeaux est inimaginable sans cette construction. Il est tellement magnifique que je souhaiterais le construire dans mon pays d’origine.

Votre « événement » bordelais préféré ?

La fête du fleuve que je recommande à tout le monde car c’est une vraie fête avec ses animations navales et le spectaculaire feu d’artifices illuminant et colorant le ciel bordelais.

Qu’est-ce que le programme Alumni ?

Bordeaux Alumni c’est un programme génial qui relie la ville de Bordeaux avec le monde entier.
En tant qu’Alumni, on est « engagé » en agissant comme de jeunes Ambassadeurs de Bordeaux pour « porter » son image et contribuer à son rayonnement et à son attractivité à l’international.
De plus, Bordeaux Alumni s’inscrit dans la continuité d’un rapprochement franco-géorgiens sur le long terme et entre en parfaite cohérence avec mon autre mandat d’ambassadrice.

Resterez-vous en contact avec la communauté Alumni ?

Oui, sûrement.
Au cours du projet, on tisse également des liens amicaux qui sont précieux et que je voudrais préserver dans l’avenir.

Qui est votre marraine et comment s’appelle son entreprise ?

Ma marraine est Mme LAURICH Jutta, juriste franco-allemande.
Son Cabinet est chargé de conseiller les entreprises ayant une activité sur le marché franco-allemand.

Votre marraine a-t-elle joué le jeu d’ALUMNI ?

Bien sûr, on échange régulièrement sur le projet, la ville … mais elle m’a également fait découvrir la cuisine française !