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Delia est Mexicaine de la ville de Mexico.

Elle étudie à l’Université Bordeaux Montaigne en Master d’Histoire de l’Art et Patrimoine après une Licence de Communication Culturelle à l’UNAM (Université National Autonome du Mexique) à Mexico.

C’est par sa colocataire marocaine (Sawssane Bensalah) de l’année dernière qu’elle a entendu parler du programme Alumni.
Elle a postulé avec succès.
Delia est curieuse et cultivée, elle aime sortir des sentiers battus. Lycéenne boursière au Lycée franco-mexicain de Mexico, Delia a eu un professeur bordelais de littérature française et philosophie (Thierry Guichard). C’est grâce à lui qu’elle a choisi la capitale Girondine.

Première vision de Bordeaux, premières impressions?

Je suis arrivée à la gare Saint-Jean avec 4 valises et personne pour m’aider, le CROUS (service public d’aide aux étudiants) était fermé. J’ai vite compris que j’allais commencer une véritable aventure. Une fois installée j’ai passé à Bordeaux une fin d’été agréable. L’architecture est fascinante.

Le cliché que vous aviez en tête et qui s’est avéré vrai?
Que les bâtiments sont bien entretenus.

Bordeaux ville d’accueil, de bienveillance envers les étudiants étrangers?

Oui, envers tous les étudiants, français ou étrangers.

Bordeaux ville dynamique?

Ville en pleine croissance, avec des efforts sur les transports mais cela se vérifie moins dans la métropole qui semble bénéficier de moins de moyens.

Les étudiants français sont-ils accueillants vis à vis des étudiants étrangers?

Ils sont un peu indifférents, c’est plus facile avec les étudiants étrangers. On s’organise avec les associations comme Latino Mex Bordeaux ou le groupe Facebook de ma résidence étudiante.

Un lieu bordelais très « étudiant étranger friendly »?

La place de la Victoire et la MAC (salle de concerts dans le domaine universitaire de Pessac).

Bordeaux ville chère?

La vie en soi n’est pas très chère mais si on veut aller dans un vrai resto ou habiter en centre-ville ce sera coûteux.

Un bon plan à partager?

Prendre le petit déjeuner chez soi, déjeuner aux restaurants universitaires du CROUS (formule complète à 3,25 €) pour épargner pour les sorties aux bars, au cinéma, etc. Il faut aussi profiter des tarifs étudiants des musées et des bons plans de l’application ISIC.

Vos promenades favorites dans Bordeaux?

Les églises, les quinconces, les quais, le trajet du Batcub jusqu’à Lormont pour aller au Parc de l’Ermitage (magnifique pour pique-niquer).

Avez-vous déjà partagé le repas d’une famille bordelaise?

Oui, je me suis liée avec une auditrice libre de la fac avec qui j’ai sympathisé et qui m’a invité chez elle.

Bordeaux ville connectée?

Connectée au reste du monde mais pas assez reliée au reste de la Métropole qui est pourtant dynamique, tout le monde ne vit pas en centre-ville, le lien n’est pas assez fluide.

Votre avis sur le campus bordelais?

Le campus de la Victoire j’adore.
Mais les campus à Talence et à Pessac sont peu conviviaux, mal éclairés et pas assez bien desservis.

La culture est-elle accessible aux étudiants étrangers?

Elle est accessible aux étudiants de manière générale.

Votre musée préféré?

La Galerie des Beaux-Arts où il y a régulièrement une nouvelle expo à découvrir, j’ai adoré la toute dernière, « Les Bacchanales modernes ». Le M.U.R. de Bordeaux, le musée en plein air de l’association Pôle Magnetic où l’on présente chaque mois une nouvelle performance de street art (les artistes sont locaux, nationaux et même internationaux).

Votre lieu de sortie favori?

Les places Camille Julian et Fernand Lafargue avec ses petits commerces typiques et la super boulangerie La Fabrique.

Bordeaux en trois mots clefs?

Innovation, culture, ouverture.

Vous travailliez chez vous? Dans les bibliothèques?

A la bibliothèque de lettres ou à la bibliothèque de Mériadeck, sinon chez moi.

Que rapporter de Bordeaux?

Du vin, du formage, quelques numéros de la revue Le Festin et le souvenir d’une belle expérience avec la préparation du dossier Unesco de la cité Frugès construite à Pessac par Le Corbusier.

Une chose à dire, à demander au Maire de Bordeaux?

Merci de travailler à faciliter les démarches des étudiants étrangers et à équilibrer les offres extra- scolaires proposées par les facs qui varient beaucoup d’une fac à l’autre. Merci aussi de travailler à améliorer les conditions de vie des étudiants avec moins de possibilités économiques.

Votre « événement » bordelais préféré?

Novart, Bordeaux fête le vin, le FIFIB (Festival International du Film Indépendant de Bordeaux) et MACLA (Muestra de Arte Contemporáneo Latino Americano).

Qui est votre « marraine »?

Mariette Brenier qui a monté une société de graphisme et communication qui s’adresse aux PME.

Votre marraine a-t-elle joué le jeu d’ALUMNI?

Oui, elle m’a parlé de son travail, du développement de son projet, j’ai même participé à la recherche du nom de sa société qui est en cours. Elle est venue de Blois et a donc partagé son expérience de l’intégration avec moi. Nous avons également échangé concernant l’histoire de l’art, elle a très bien joué son rôle.

Que retenez-vous de cette expérience?

Alumni est un très bon programme.
Je me suis rapprochée des domaines de pointe et d’innovation et c’est intéressant et éventuellement transposable à ma ville, à mon pays.
À ce titre, j’aimerais participer au lancement d’un jumelage entre Bordeaux et la ville de Léon au Mexique. De retour dans mon pays je souhaite m’y investir, ma participation au programme Alumni y prendrait tout son sens, pour passer d’ambassadeur à acteur de la prise d’une décision qui impliquerait Bordeaux.

Interview réalisée par Guillemette Bardinet